24 grande rue Nazareth. Hôtel du XVIIème siècle.
1 rue Féral. Hôtel du XIXème siècle.
Je n'ai pas pu voir la cour, on se contentera donc du portail :
13 rue des Fleurs. Hôtel du XVIIIème siècle. Aussi appelé Maison de l'avocat.
Dans la cour :
Galerie du XIXème siècle :
34 rue du Languedoc. Hôtel des XVIIème et XIXème siècles. Aussi appelé Hotel de Puymaurin.
Le décor de la façade sur rue est du 17ème siècle alors que la cour et sa belle verrière datent du 19ème siècle.
Dans la cour :
30 rue du Languedoc. Hôtel du XVème siècle rebâti au XIXème siècle, sauf la tour dans la cour qui est restée d'origine.
Tour gothique du XVème siècle dans la cour :
16 rue du Languedoc. Hôtel du XVIIème siècle. Aussi connu comme Maison de la Belle Paule.
On chercherait en vain ici le fameux balcon où la Belle Paule (1518-1610) se montrait aux Toulousains sur décision des capitouls. Tout d'abord elle vécut ici avec son second mari, et l'obligation de se montrer au balcon - à supposer que cette légende soit vraie, ce qui ne semble pas être le cas - ne devait la concerner que toute jeune femme puisque sa beauté frappa les esprits à 15 ans à peine. On imagine mal une femme mariée, veuve, puis remariée être obligée de se montrer à la foule... ensuite la façade a été refaite au XVIIème siècle, et force est de constater qu'elle ne comporte pas de balcon !
12 place du Parlement. Hôtel du XVIIème siècle.
7 rue des Renforts. Hôtel du XVIème siècle remanié aux XVIIème et XVIIIème siècles.
La cour :
Crédit photo : Benjamin Rassat
Crédit photo : Benjamin Rassat
Crédit photo : Benjamin Rassat
Crédit photo : Benjamin Rassat
9 rue Saint Rémésy. Hôtel du XVIIème siècle remanié au XIXème siècle. Aussi connu comme hôtel de Lamotte, hôtel de Sainte-Colombe.
Le décor du 17ème siècle se concentre sur la façade sur rue : atlantes engainés supportant l'entablement de la porte et grappes de fruits aux meneaux des fenêtres.
11 rue Saint Rémésy. Hôtel du XVIème siècle remanié aux XVIIème, XVIIIème, XIXème et XXème siècles. Aussi connu comme hôtel de Claude de Saint-Félix.
Bâti entre 1519 et 1541 pour le conseiller au Parlement Sanche Hébrard, l'hôtel a été remanié à plusieurs reprises aux siècles suivants. Seules certaines fenêtres de la cour conservent des décorations Renaissance.
La façade sur rue :
La cour :
17 rue Pharaon. Hôtel du XVIIIème siècle.
21 rue Pharaon. Hôtel du XVIIIème siècle avec, dans la cour, la tour de Noël Rolle (1478). Aussi appelé hôtel de Ruffy.
Tour de 1478 dans la cour :
45 rue Pharaon. Hôtel du XVIIème siècle.
47 rue Pharaon. Hôtel du XVIIème siècle.
Dans la cour, belles galeries en bois avec balustres :
Jolis plafonds à la française dans le logement :
8 rue des Régans. Hôtel du XVIIème siècle.
25 rue de la Dalbade, aussi appelé hôtel de pierre, hôtel de Bagis, hôtel Daguin. Hôtel des XVIème, XVIIème, et XIXème siècles.
Des nombreuses sculptures de cet hôtel, la plus remarquable est le portail dans la cour intérieure, décoré de deux superbes atlantes vieillards. Jusqu'à récemment l'historiographie toulousaine les datait de 1538 et les attribuait au ciseau de Nicolas Bachelier. Or des recherches plus récentes montrent qu'on les doit plutôt à l'atelier de Pierre Souffron (le sculpteur pourrait en être Pierre Monge) précédemment à l'oeuvre à l'hôtel du Vieux Raisin, et placent leur acte de naissance au début du XVIIème siècle, ce qui en fait une oeuvre moins emblématique de la Renaissance toulousaine que ce qu'on se plaisait à penser.
Outre le décor dans la cour, la façade sur rue en pierre du début du XVIIème siècle est également l'oeuvre de l'architecte Pierre Souffron et des sculpteurs Pierre Monge et Arthur Legoust qui s'inspirèrent de l'architecture italienne de Palladio à Vicence. A une époque où les pierres coûtaient cher à transporter jusqu'à Toulouse, cette folie ne passa pas inaperçue. Comme son propriétaire François de Clary supervisait aussi les travaux du Pont neuf, la rumeur ne tarda pas à prétendre qu'il détournait à son propre usage les pierres destinées au pont. Un dicton populaire de l'époque prétendait "qu'il y a plus de pierres du pont à l'hôtel de pierre que de pierres au pont !"
La dernière phase d'évolution eut lieu vers 1857, quand le propriétaire Calvet-Besson compléta la façade de pierre laissée inachevée au XVIIème siècle.
Les atlantes du portail de la cour intérieure, de style Renaissance, malheureusement bien noircis de pollution :
Le cheminée Renaissance :
(Photo d'une illustration de l'exposition Toulouse Renaissance - 2018)
Malheureusement les habitants ont pour consigne de ne pas autoriser l'accès à la cour. Pour admirer ce beau portail de fond de cour il faut donc attendre les journées du patrimoine, sinon avec de la chance on peut l'apercevoir dans l'encadrement de la porte de l'hôtel lorsque celle-ci s'ouvre un instant :
La façade sur rue :
Cette façade était restée non terminée au XVIIème siècle (voir dessin ci-dessous). Le reste du décor fut donc exécuté en 1857 par le sculpteur Calmettes en s'inspirant du style donné par le seul pilastre alors sculpté :
Les chapiteaux corinthiens d'un dessin inédit associent les feuilles d'acanthe à l'aigle des Clary :
Les petites cariatides sur les croisées des fenêtres :
Encadrant les armoiries : Appolon et Mercure à gauche, Junon et Minerve à droite :
Au niveau de la corniche, masques de lions servant à évacuer l'eau de la toiture :
Dans la cour : décor sculpté ajouté vers 1611 ou les années suivantes sur deux façades :
La pollution nous cache la couleur de ces plaques de marbre venues de l'antiquité romaine et trouvées dans le lit de la Garonne après que la retenue du Bazacle eut cédé en 1613. Clary se les appropria et les fit accrocher aux murs de sa cour, encadrées par des sculptures de pierre représentant majoritairement des anges plutôt originaux, étranges mélanges de motifs religieux et Renaissance tardive. N'étant pas historien de l'art je ne me hasarderai pas à livrer une interprétation, mais j'aime à croire que l'artiste a simplement donné libre cours à sa créativité sans avoir à se soucier d'une quelconque tutelle morale ou religieuse... :
Voir aussi l'illustration du Studio différemment au sujet de cet hôtel.
18 rue de la Dalbade. Hôtel du XVIIIème siècle. Aussi appelé hôtel de Menou.
Dans la cour :
16 rue de la Dalbade. Hôtel du XVIIème siècle.
Dans la cour :