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Les façades de brique #9

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Rue de Metz : cette rue "haussmannienne" de la fin du XIXème siècle a des façades très éclectiques la rendant peu uniforme, mais souvent empreintes d'une certaine grandeur. Quoique très présente la brique n'y règne pas en maîtresse, la pierre étant devenue accessible en grandes quantités par le chemin de fer on pouvait la faire venir d'aussi loin que les Charentes. Les architectes se sont livrés ici à de beaux jeux bichromatiques entre la brique rouge, la brique jaune et la pierre... dommage que la pollution ternisse trop de murs de cet axe très ouvert à la circulation automobile et ne permette pas de les mettre en valeur. Je ne vous montre là qu'un échantillon, la rue faisant presque un kilomètre de long.

Rue de Rémusat, encore une voie très marquée par la fin du XIXème siècle et sa brique jaune :

Le blason de Toulouse à l'entrée de l'ancienne sénéchaussée :

Rue Ozenne. Le percement de cette rue au tout début du XXème siècle fut très controversé car elle ne semblait pas indispensable et éventrait plusieurs anciens hôtels particuliers de parlementaires. De gros efforts furent faits pour sauver le maximum de ces hôtels (que je ne montrerai pas là car visibles sur ce site dans la rubrique les concernant) et édifier des immeubles modernes ne déparant pas au milieu de cet auguste voisinage :

Cet immeuble néo-gothique date comme les autres du début du 20ème siècle et du percement de la rue, mais les boiseries et médaillons à l'intérieur de la pharmacie sont du 18ème siècle :

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