Hôtels particuliers des siècles autres que le XVIème siècle #2



L'hôtel de Puivert

8 rue Bouquières. Hôtel du XVIIIème siècle.

Sylvestre de Roux, marquis et haut magistrat au Parlement de Toulouse, fit bâtir ce grand hôtel par l'architecte Labat de Savignac qui venait de dessiner l'hôtel d'Espie. La façade sur rue est austère mais, passé le porche, la cour est fort harmonieuse avec ses arcs ornés de têtes sculptées. De style Louis XV, il s'agit d'un bel exemple d'hôtel entre cour et jardin, dont le grand portail d'entrée a été placé en biais pour faciliter les manoeuvres dans l'étroite rue Bouquières.

Hôtel de Puivert

Clé d'arc du portail :
Hôtel de Puivert

Hôtel de Puivert

Hôtel de Puivert

Hôtel de Puivert

Hôtel de Puivert

Hôtel de Puivert

On représentait les personnages juifs avec un bandeau sur les yeux (parcequ'ils n'avaient pas voulu reconnaître Jésus) :
Hôtel de Puivert

Hôtel de Puivert

Hôtel de Puivert

Hôtel de Puivert

Hôtel de Puivert

La cage d'escalier est vraiment superbe, bien que son décor peint en faux marbre vert et rouge soit un peu décrépit. Les fenêtres latérales ne suffisant pas à éclairer l'espace, l'architecte a placé des oeils-de-boeuf dans l'arrondi du plafond, ils sont encadrés de stucs représentant des grappes de roses :
Hôtel de Puivert

Hôtel de Puivert

La rampe d'escalier a été forgée par le ferronnier Bernard Ortet :
Hôtel de Puivert

Hôtel de Puivert

Façades sur jardin :
Hôtel de Puivert

Hôtel de Puivert

Cadran solaire dont l'inscription en latin signifie "l'heure nous avertit" :
Hôtel de Puivert



L'hôtel de Sevin-Mansencal

3 rue Fermat. Hôtel du XVIIème siècle.

La façade cache sa brique, contrairement à la cour qui est nettement plus intéressante. Toutefois d'après Jules Chalande les nombreux décors dans la cour seraient d'imitation Renaissance, probablement du 18ème siècle.

Hôtel de Sevin-Mansencal

Hôtel de Sevin-Mansencal

Hôtel de Sevin-Mansencal

Hôtel de Sevin-Mansencal

Hôtel de Sevin-Mansencal

Hôtel de Sevin-Mansencal

Hôtel de Sevin-Mansencal

Hôtel de Sevin-Mansencal

Hôtel de Sevin-Mansencal

Hôtel de Sevin-Mansencal

Hôtel de Sevin-Mansencal

Hôtel de Sevin-Mansencal

Hôtel de Sevin-Mansencal

Hôtel de Sevin-Mansencal

Hôtel de Sevin-Mansencal

Hôtel de Sevin-Mansencal

Hôtel de Sevin-Mansencal

Hôtel de Sevin-Mansencal

Hôtel de Sevin-Mansencal


Hôtel de Sevin-Mansencal



L'hôtel de Muriel

1 place Saintes Scarbes. Hôtel de la fin du XVIIIème siècle. Aussi appelé hôtel Arquata mais également par certaines sources hôtel de Castelpers, ce qui peut prêter à confusion avec l'hôtel suivant du 24 rue Perchepinte.

La façade joue sur la sobriété du décor et le rythme des ouvertures. A l'intérieur se trouve un escalier monumental dont la rampe en fer forgé est attribuée à Joseph Bosc.

Hôtel de Muriel

Hôtel de Muriel

Hôtel de Muriel

Hôtel de Muriel



L'hôtel de Castelpers

24 rue Perchepinte. Hôtel de la fin du XVIIIème siècle. Attention à une possible confusion de nom avec l'hôtel du 1 place Saintes Scarbes vu ci-dessus (et situé presque en face).

Cet hôtel qui abrite aujourd'hui l'archevêché possède une magistrale porte cochère de style Louis XVI. La porte et la cour intérieure sont également intéressantes en ce qu'elles ont gardé - un peu passée certes - la couche de peinture à la céruse qui a fait de Toulouse une ville blanche à la fin du XVIIIème siècle.

Façades de brique

Façades de brique

Façades de brique



L'hôtel de Léonard Dubourg

6 place Saintes Scarbes. Hôtel du XVIIème siècle (1683).

Bâti par l'architecte Nicolas Buterne, l'hôtel est doté d'un escalier d'un nouveau type à Toulouse qui ne dessert que le premier étage, comme cela se prtaiquait alors à Paris. Le propriétaire obtint également d'empiéter sur la voie publique pour élargir un pan coupé permettant de construire un balcon, lequel permettait de voir et d'être vu sur cet axe proche de la cathédrale sur lequel passaient les processions.

Hôtel de Léonard du Bourg

Hôtel de Léonard du Bourg

Hôtel de Léonard du Bourg

Hôtel de Léonard du Bourg

Hôtel de Léonard du Bourg

Hôtel de Léonard du Bourg

Hôtel de Léonard du Bourg



L'hôtel de Marmiesse

1 rue Saint Jacques. Hôtel du XVIIème siècle.

Hôtel de Marmiesse

Hôtel de Marmiesse



L'hôtel de Paulo

12 rue Ninau. Hôtel du XVIIIème siècle.

Hôtel de Paulo

Hôtel de Paulo

Hôtel de Paulo

Hôtel de Paulo



L'hôtel de Castagnier d'Auriac

19 rue Ninau. Hôtel du XVIIIème siècle.

La vaste cour a fait l'objet d'une restauration jugée pas très heureuse, mais il garde une belle allure et a pu conserver de nombreux mascarons.

Hôtel de Castagnier d'Auriac

Hôtel de Castagnier d'Auriac

Hôtel de Castagnier d'Auriac

Hôtel de Castagnier d'Auriac

Hôtel de Castagnier d'Auriac

Hôtel de Castagnier d'Auriac



L'hôtel de Guérard

20 rue Ninau. Hôtel du XVIIème siècle.

Façade cimentée, dommage. A l'intérieur quelques rares vestiges.

Hôtel de Guérard

Hôtel de Guérard

Hôtel de Guérard



L'hôtel de Campistron

2-4 rue Tolosane. Hôtel du XVIIème siècle.

Hôtel de Campistron



L'hôtel de Candie de Saint Simon

6 rue Tolosane. Hôtel du XVIIIème siècle.

Je n'ai pu prendre que le portail.

Hôtel de Candie de Saint Simon



L'hôtel d'Espie

3 rue Mage. Hôtel du XVIIIème siècle. Aussi appelé hôtel Courtois de Viçose.

Sans doute le plus bel hôtel particulier toulousain du XVIIIème siècle. La famille du comte d'Espie avait fait fortune au Portugal, mais le tremblement de terre de Lisbonne de 1755 ruina la famille d'Espie qui dut vendre l'hôtel. Son propriétaire le plus illustre fut le Comte Justin MacCarthy-Reagh (1744-1811), catholique irlandais dont la famille avait beaucoup souffert de la lutte contre les Anglais et qui vint trouver refuge à Toulouse. Il y constitua une des plus importantes bibliothèques privées de l'époque, dotée de quelques exemplaires uniques qui lui valaient des visites de toute l'Europe. Mais sa famille aussi connut la ruine et dut tout vendre.

J'aurais aimé montrer plus de photos de ce très bel hôtel, mais elles y sont interdites dans la cour et j'ai dû me contenter de celles prises depuis le porche. Le détail des clés d'arc (têtes de personnages) est très semblable à celui de l'hôtel de Puivert vu plus haut. L'architecte des deux hôtels, Labat de Savignac, est d'ailleurs le même.

Hôtel de Guérard

Hôtel de Guérard

Hôtel de Guérard



L'hôtel d'Ayguevives

16 rue Mage. Hôtel du XVIIIème siècle. Aussi appelé hôtel Bernard.

Façade prometteuse qui mériterait bien un ravalement.

Hôtel d'Ayguevives

Hôtel d'Ayguevives

Hôtel d'Ayguevives

Hôtel d'Ayguevives

Hôtel d'Ayguevives

Hôtel d'Ayguevives



L'hôtel Davasse et la tour gothique des Reynier

20 rue Mage. Hôtel du XVIIIème siècle, tour capitulaire de la fin du XVème siècle ou du début du XVIème. Aussi appelé hôtel Reynier de Virvin.

Façade qui gagnerait à retirer son crépi, toutefois ornée de 5 beaux balcons style Louis XV décorés des trois fleurs des Jeux Floraux : la violette, l'églantine et le souci.

Hôtel Davasse

Hôtel Davasse

Hôtel Davasse

Hôtel Davasse

Hôtel Davasse



L'hôtel d'Orbessan

11 rue Mage. Hôtel du XVIIème siècle.

Hôtel de style Louis XIII construit vers 1652.

Hôtel d'Orbessan

Hôtel d'Orbessan

Hôtel d'Orbessan

Hôtel d'Orbessan

Hôtel d'Orbessan



L'hôtel Cassan

32 rue Mage. Hôtel du XIXème siècle.

Hôtel Cassan

Hôtel Cassan

Hôtel Cassan

Hôtel Cassan

Hôtel Cassan

Hôtel Cassan

Dans la cour, une belle statue en terre cuite des frères Virebent. La même qu'une des deux statues du 20 rue Lafayette :
Hôtel Cassan

Hôtel Cassan

Hôtel Cassan



L'hôtel Besson

13 rue de la Pleau. Hôtel du XVIIème siècle. Aussi appelé hôtel de Pierre Martin.

Ce bel hôtel sert d'écrin aux collections du musée Paul Dupuy.

Hôtel Besson

Hôtel Besson

Hôtel Besson

Hôtel Besson

Hôtel Besson

Hôtel Besson

Hôtel Besson



L'hôtel Sacère-Murat

5 rue Vélane. Hôtel du XVIIIème siècle (1758).

Derrière sa monumentale porte cochère se cache un hôtel entre cour et jardin. Le manque de place dans la parcelle a renvoyé les pièces nobles entre la cour et le jardin, alors que les pièces de service sont sur la rue.

Hôtel de style néo-classique.

Hôtel Sacère-Murat

Hôtel Sacère-Murat

Hôtel Sacère-Murat



L'hôtel de Jossé-des-Cars (ou Jossé-Decars)

12 rue Vélane. Hôtel du XVIIIème siècle (1756).

Belle façade classique des années 1750 avec des balcons de style rocaille.

Hôtel de Jossé-des-Cars

Hôtel de Jossé-des-Cars

Hôtel de Jossé-des-Cars

Hôtel de Jossé-des-Cars



L'hôtel Rech de Pennautier

16 rue Vélane. Hôtel du XVIIème siècle (réaménagé au XVIIIème siècle). Aussi appelé hôtel de Pénautier, hôtel Riquet, hôtel de Villèle.

Aménagé au XVIIIème siècle pour Henri Reich de Pennautier dont il a pris le nom, conseiller aux requêtes du Parlement. La famille Riquet y vécut.

Hôtel Rech de Penautier

Hôtel Rech de Penautier

Hôtel Rech de Penautier

Hôtel Rech de Penautier

Hôtel Rech de Penautier

Hôtel Rech de Penautier



Hôtel de Jossé-Lauvreins

13 rue Vélane.

Cet hôtel dont la première cour semble être caractéristique du XVIIème siècle aurait également quelques éléments Renaissance. Les deux tourelles donnant sur la rue sont toutefois des ajouts du XIXème siècle. Il possède aussi une deuxième cour du XVIIIème siècle avec une belle verrière (sans doute du XIXème siècle) et un cadran solaire de 1750.

Hôtel du 13 rue Vélane

Hôtel du 13 rue Vélane

Hôtel du 13 rue Vélane

Hôtel du 13 rue Vélane

Hôtel de Jossé-Lauvreins

Le cadran solaire porte la date de 1750 et l'inscription suivante : Omnes vulnerant, ultima necat, c'est à dire : toutes (les heures) blessent, la dernière tue.
Hôtel de Jossé-Lauvreins

Hôtel de Jossé-Lauvreins

Hôtel de Jossé-Lauvreins